Collection Cocu. L’Arrêt De Bus (1/1)

C’est un jour de pluie que cette aventure m’est arrivée, j’attendais mon bus pour me rendre de la mairie de Montrouge vers la rue Raymond Losserand dans le XIVe arrondissement de Paris où j’habite.

À 34 ans, cela fait dix ans que j’enseigne, j’ai commencé deux ans dans ma ville de Bourgogne, Alain mon mari que je venais d’épouser a été nommé responsable de son unité de fabrication à Chatillon.
J’ai réussi à le suivre et nous avons emménagé dans cette rue Raymond Losserand à deux pas de mon lycée, cette année, j’ai reçu une lettre de l’académie de Paris me nommant dans un autre lycée près de la mairie de Montrouge.
J’ai dû cette mutation que je prends comme une sanction à ma beauté et au nouveau proviseur de mon établissement qui voulait me sauter et à qui j’ai passé mon année à dire non.
J’aurais mieux fait de le dire à Alain qui serait venu lui casser la figure, mais j’ai eu peur du scandale et qu’il me soit reproché des tenues provocantes alors que pour moi, ces tenues sont simplement sexy, bon chic, bon genre.
Pour durcir mes traits, je me coiffe me faisant un chignon et je porte des lunettes à monture noire, mais avec des verres sans aucune correction.
Tous les jours, je rentre à pied changeant simplement mes talons hauts par des mocassins plus souples pour marcher.

Aujourd’hui, c’est la première fois que j’attends un bus, je sais que c’est la galère, car pour rejoindre mon domicile, je dois en prendre deux, mais les trombes d’eau qui s’abattent sur nous m’obligent à les prendre.

• Pardon madame, pouvez-vous m’indiquer comment rejoindre la rue d’Alésia, je viens d’arriver à Paris et j’ai laissé mon GPS chez moi.

Le garçon, qui m’interpelle à sa vitre baissée et est penché pour me voir.

• C’est facile, je fais le chemin tous les jours à pied, j’habite à deux pas de cette rue.
• Je vous emmène, vous me montrer le chemin, je suis sûr grâce à vous d’arriver sans encombre.


• Merci, avec cette pluie je ne dis pas non.

Je monte dans sa voiture en le remerciant fermant mon parapluie qu’il m’aide à placer sur son siège arrière, de l’eau tombe sur ma jupe, avant que je n’aie le temps de faire quoi que ce soit, il passe sa main sur ma cuisse pour chasser les quelques gouttes qui n’ont pas encore pénétré.
Une voiture derrière nous klaxonne.

• Ça va, je démarre, j’étais mieux en Bourgogne, les gens prenais le temps de vivre.
• Vous êtes bourguignon ?
• Beaunois, très exactement.
• Le monde est petit, je suis moi-même de Beaune, mais démarrez, c’est vrai qu’ici les gens n’ont aucune patience.

Quand il démarre, sa main m’effleurant, m’a procuré un instant de joie, Alain est pris par son travail et a tendance à légèrement me délaisser, même les dimanches ou quand nous étions jeunes, il me prenait toute la journée sans aucun tabou.
C’était lui qui m’avait appris le mot amour en m’épousant et le mot amour en me baisant là où nous nous trouvions.
La nuit, je sentais sa queue sur mes fesses qui bandait ce qui me réveillait et neuf fois sur dix, soit ma chatte soit mon anus avaient l’honneur de le recevoir, quand nous nous réveillions, c’est encore lui qui m’avait appris à le sucer pour le faire se tendre étant une oie blanche, ignorante de toutes ces pratiques sexuelles.

• Tournez à droite, c’est parfait, nous venons de traverser le périphérique, voyez, ce sont les boulevards des Maréchaux, dans deux minutes vous serez chez vous.
• Je vous conduis jusque devant votre immeuble.
• Inutile, la pluie a fini de tomber, je vais rentrer à pied.

Nous arrivons devant un hôtel possédant un garage souterrain, il fait tourner la voiture et nous descendons dans un parking sur deux niveaux.

• Excusez, j’aurais dû vous laisser avant de descendre me garer.
• Ce n’est pas grave, nous allons remonter par l’ascenseur et vous me laisserez au niveau 0.


La voiture garée, nous prenons l’ascenseur.

• Mince, depuis que je suis ici, j’ai tellement l’habitude de monter directement au troisième que j’ai instinctivement appuyé sur ce numéro.

J’éclate de rire.

• Je vais redescendre, ce n’est pas si loin.

La cabine s’arrête, les portes s’ouvrent au moment de descendre le jeune homme beau comme un dieu me prend la main et me tire vers le couloir.

• Venez boire un café, j’en fais monter chaque matin dans un thermos, nous parlerons du pays.
• Ce n’est pas raisonnable, si on nous voyait !
• La porte 33, la 35, la 34 de l’autre côté toutes sont fermés, la 36 nous sommes arrivés, j’ouvre la porte, vous êtes à l’abri des regards, asseyez-vous sur le lit, la place est exiguë, mais je cherche un logement, je suis dans cet hôtel pour quelques jours seulement.
Maintenant que j’ai été embauché, je vais pouvoir trouver un logement stable.
J’aime le quartier, je vais essayer de trouver dans le coin.

Il prépare le café, je lisse ma robe, ne sachant pas quelle posture prendre, je suis folle d’être entrée dans cette chambre même si le manque de sexe depuis plus de huit jours, travaille mon intimité.
Nous buvons pour cela il s’est assis à mes côtés, il me prend la tasse qu’il pose sur le dessus-de-lit de l’autre côté de nous.

• Tu permets, je voudrais voir quelque chose.
• Ça dépend, attention, je suis mariée, si tu essayes quelque chose, je vais crier.
• Alors, enlève tes lunettes.

J’aurais dû me méfier du soudain tutoiement, mais pourquoi garder mes lunettes qui ne me servent à rien, tant qu’il ne demande pas d’enlever ma robe ou mon chemisier, pire ma petite culotte.

• Défait ton chignon !
• Adrien, tu vas trop loin.
• Défait ton chignon !

Je m’exécute devenant de plus en plus folle, j’ébouriffe mes cheveux qui tombent sur mes épaules.

• Tu as commencé à enseigner au lycée de Beaune comme professeur de mathématiques, tu t’appelle Geneviève, dans tes débuts, tu étais blonde.


Tout ce qu’il dit est exact, c’est la période de mon mariage et comme j’étais à la mode du moment, je me décolorais, maintenant, j’assume ma couleur brune.

• Souviens-toi, Adrien, le jeune garçon boutonneux légèrement obèse, tu m’as donné des cours de math pour me faire progresser, grâce à toi, j’ai eu mon bac avec mention « très bien » ce qui m’a permis de faire des études d’ingénieur et de trouver du travail aujourd’hui.
Tu es toujours aussi belle, que cette année-là, j’étais amoureux de toi.

En me disant cela, sa main s’approche de ma figure pour me brûler comme pour ma cuisse dans la voiture, quand ses lèvres s’approchent de moi, je devrais me sauver, mais c’est moi qui réduis la distance, son baiser est doux et suave et entraîne une excitation jamais ressentie au niveau de mon sexe.
Il insinue sa main entre mes cuisses qui s’écartent sans que je les commande, ses doigts touchent ma petite culotte, il doit sentir que je mouille, je deviens comme une folle quand nous arrachons nos vêtements.
Il est incroyable que la verge que je dégage vienne tout naturellement prendre sa place dans ma bouche et que mes mains attnt sa tige pour la masturber, pour finir par lui avaler les boules.
Je sens qu’il va décharger ce qui ne serait pas pour me déplaire, mais je la veux en moi, je veux qu’elle me prenne, quelle face de moi la femme adultère que je suis en train de devenir.
Retrouverais-je un baiseur de son acabit, aurais-je le courage de me donner à un autre, comme je souhaite le faire avec lui, alors ces boules que je tiens à leurs bases, quand je les tourne à le faire hurler, sentant la pression retomber.

• Baise-moi.

Comment ai-je pu dire ces deux mots qui lui permettent de mettre à exécution ce que j’attends, il me couche et s’approche, sa verge pénètre en moi, lentement, très lentement, non moins vite, j’ai dit très lentement, millimètre par millimètre.
Oui, c’est bien bel inconnu, encore quelques millimètres et tes couilles vont toucher mon anus remplissant intégralement mon vagin.

Je me sens rempli, je me sens femme, tout cela à cause de la pluie et que pour une fois, j’attendais mon bus, à quoi tient la fidélité, à quelques trombes d’eau et à un jeune garçon perdu dans Paris.
Un jeune garçon qui fait cocu Alain, me faisant jouir après quelques coups bien portés avec sa bite, finissant par m’apporter l’orgasme le plus dévastateur que mon corps n’ait ressenti.

• Quelle heure est-il ?
• 19 heures.
• Je file, mon mari va être rentré et c’est la première fois depuis notre mariage que le repas ne sera pas servi quand il arrivera.
• Une femme infidèle trouve toujours un bon prétexte, tu n’échapperas pas à la règle.

Je suis prête en moins de cinq minutes, quand je marche, je sens le sperme de mon amant couler le long de mes cuisses, c’est divin.

• Bonsoir chérie, tu es en retard.
• J’ai pris le métro à cause de la pluie et nous avons été bloqués dans le tunnel entre deux stations, un mari cocu, c’est jeté sous la rame qui nous précédait, regarde à la télé, ils vont peut-être en parler.
• Je te crois chérie, j’ai déjà mis le couvert, c’est la première fois depuis que je t’ai épousé.

Je sais, j’attendais le bus, et je parle de métro, regardez la carte de la RATP, il est possible à Mairie de Montrouge de prendre le bus ou le métro, en prenant le métro, il m’était impossible de quitter le wagon, comme l’a dit mon amant, on trouve toujours une solution, nous, les femmes qui pratiquons le 5 à 7.

• Chérie, demain j’espère qu’il ne pleuvra pas et que tu reviendras à pied comme à ton habitude, tu prépareras un repas pour trois, nous avons un invité.
• Je le connais !
• Non, mais tu sais d’où il vient, il a fait ses études d’ingénieur à Lyon, mais est originaire de Beaune où il a été au lycée, ce sera mon bras droit, avec un peu de chance, il a été dans ta classe avant que nous venions à Paris, tu lui poseras la question.

Le lendemain, le repas est près quand on sonne à la porte.

• Bonsoir chérie, ça sent bon, tu nous as mitonné une petite recette dont tu as le secret et qui fait que je t’adore.
Adrien, ma femme Geneviève, Geneviève Adrien mon bras droit venant de Beaune, je t’avais bien dit que j’avais épousé la femme la plus belle du monde et la plus parfaite, je te souhaite de trouver la même.
• Bonsoir Adrien, c’était inutile de m’apporter des fleurs, mais j’apprécie beaucoup, j’ai l’impression de vous avoir déjà vu.

Autant s’arrêter là, le cocu risquerait de comprendre qu’il est cocu par plus jeune que lui.

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